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19 avril 2018. Voici quelques photos pour commencer. Cette "sélection" n'en est pas une car j'ai retrouvé ces quelques photos au hasard des cartons de déménagement. J'en ajouterai beaucoup d'autres petit à petit. Vérifiez de temps en temps.

Munich vers 2000. Celle-ci est l'une des plus spectaculaires que le hasard m'ait permis de faire. Je me trouvais au château de Nymphenburg (avec son grand parc et des pièces d'eau), à l'intérieur de la commune de München (Munich). Le soleil a fini par se coucher au moment où je repartais, et la couleur du ciel m'a coupé le souffle. Je garantis que, sur cette photo, la couleur est authentique. Au milieu, on voit la tour de télévision qui, d'après ma mémoire vacillante, se trouve dans le parc olympique (Jeux d'été de 1972) ou près de lui.

Dans le parc du château de Nymphenburg mentionné ci-dessus,  de nombreux canards apprécient les pièces d'eau et la rivière. Nous voyons ici un colvert (race de canards bien connue) et une partie de sa légitime épouse (avec son reflet dans l'eau).

1964 : voici, de nuit et en présence de la lune derrière les nuages, l'antenne émettrice et le bâtiment-émetteur "ondes kilométriques", c'est-à-dire ondes longues (émetteur de France Inter), du " Centre émetteur de radiodiffusion " d'Allouis (Cher), exactement sur la route nationale (à présent la D 2076) et, de nos jours, près de l'autoroute, entre Bourges et Vierzon. Il a été fermé le 1er janvier 2018, la réception en DAB, en FM et par satellite étant, paraît-il, suffisante. J'ai fait cette photo depuis la porte de ma chambre de célibataire, à l'intérieur de l'enceinte, un peu trop près pour parvenir à avoir aussi le pied de l'antenne sur la photo. J'ai travaillé pendant deux ans et demi (environ quatre ans interrompus par 18 mois 1/2 de service militaire comme officier PN de l'Armée de l'Air) dans ce centre émetteur, mais uniquement au service des ondes décamétriques ou ondes courtes (longueurs d'ondes dans la gamme des 40 à 50 m), situé (bâtiment et diverses antennes) dans une autre partie du même terrain. J'y reviendrai avec des photos de derrière les fagots.

Depuis le sol, où elle reposait sur une boule d'acier posée sur un socle en béton, cette antenne mesurait 308 mètres de hauteur, soit 8 m de plus que la tour Eiffel sans tout le fatras d'antennes, justement, ajouté longtemps après sa construction. La première fois que j'ai vu cette antenne, à Allouis, j'ai évalué sa hauteur à environ 80 m mais j'avais tort, c'était bien 308 m et cela figurait sur la plupart des cartes, y compris les cartes routières Michelin. Elle a été supprimée vers 1980-1990 (à vérifier ; on trouve facilement Allouis sur Internet) et remplacée par deux autres antennes moins spectaculaires mais encore plus hautes : 350 m. Le bâtiment-émetteur est très grand et très haut. Il date des années 1930.

Quand j'étais là, en 1960-64, la puissance radioélectrique émise dans cette antenne (il y avait deux émetteurs identiques et pouvant être couplés en même temps à l'antenne) était de 250 ou 500 kW, ce qui est déjà une très grande puissance. Plus tard, la puissance antenne a été portée à 2 000 kW, une puissance presque incroyable pour un émetteur radio. C'était la deuxième puissance mondiale après un émetteur soviétique encore plus puissant - un véritable monstre. Si ce sujet vous intéresse, vous trouverez les détails grâce à une recherche sur "Allouis" - cela devrait suffire. C'est le nom du tout petit village d'à côté, mais ce nom était connu dans le monde entier car, jusqu'à une date récente, tous les récepteurs de radio indiquaient, sur l'échelle de recherche des stations émettrices, les noms des différentes stations, surtout en ondes longues (kilométriques) et moyennes (hectométriques), par exemple Hilversum (Pays-Bas), Sottens (Suisse), beaucoup d'autres et, bien sûr, Allouis. Curieusement, de nombreuses personnes n'ont jamais abandonné les premières appellations des principales gammes de longueurs d'ondes, parlant non seulement de "kilocycles" (la fréquence d'émission ; l'indiquer revient à indiquer la longueur d'onde ipso facto car elles sont reliées par une formule mathématique très simple ; détails sur Internet) mais aussi de "grandes ondes, petites ondes, ondes courtes". Seule l'appellation "ondes courtes" a survécu aux décennies, les autres étant remplacées par "ondes longues ou moyennes" mais, même de nos jours, les dinosaures, très nombreux parmi les journalistes... de la radio et de la TV, persistent héroïquement à parler de "grandes ondes, petites ondes", des appellations supprimées il y a des dizaines et des dizaines d'années (je crois que cela a eu lieu dans les années 1940 ou 1950). Les journalistes, toujours à la page, c'est le progrès !

Afin de calmer votre terrible impatience, voici déjà une partie d'un émetteur ondes courtes (officiellement ondes décamétriques) de 100 kW. Au premier plan, derrière une vitre, l'une des deux triodes de l'étage de sortie ou étage de puissance, qui alimente la ligne menant à l'antenne choisie pour être raccordée à cet émetteur afin de diffuser l'émission prévue vers le ou les pays visés. Le constructeur de ces quatre émetteurs identiques était la Compagnie française Thomson-Houston, en abrégé CFTH. Ce sigle était affiché en grandes lettres métalliques, au-dessus des voyants lumineux ; sur cette photo, nous voyons tout juste le bas des lettres F, T et H.

Coucher de soleil quelque part au Tyrol, que les Tyroliens écrivent Tirol, avec des rayons, non seulement de soleil mais aussi d'ombre.

À propos de coucher de soleil : octobre 1970 : près d'Uddevalla, sur la côte ouest de la Suède (Skagerrack), à environ 90 km au nord de Göteborg, ma mère, venue de Toulon pour nous voir, m'accompagne à la pêche au brochet dans un petit lac des collines côtières. Juste au moment où le soleil disparaît derrière une colline, et au premier lancer de ma cuillère métallique MEPPS 3 (leurre, ou appât en métal, poussant les poissons carnassiers à mordre), j'annonce à ma mère : "J'en ai un !". Réponse immédiate : "J'te crois pas !". Je reconnais qu'une chose pareille ne m'était jamais arrivée, mais c'était vrai. Ma mère a fait des tas de photos au flash car il faisait presque nuit. Je crois que le monstre pesait 3 kg, ou peut-être 1,8 kg, je ne sais plus très bien. Nous en avons mangé plusieurs fois, surtout ma mère. Tiens, sur cette photo, je porte mon blouson de vol "PN" (personnel navigant) de l'Armée de l'Air, à col de loutre (hélas, pauvres loutres !), blouson qui avait encore bon pied bon œil depuis début 1962 à Caen-Carpiquet.

Juin 1972 : Une belle perche de 500 g dans mon épuisette sur le lac Strömsvattnet (" L'eau du cours d'eau "), à Strömstad (Ville du cours d'eau, ou de la rivière, mais c'est un petit FLEUVE côtier car il se jette dans la mer après avoir descendu quelques mètres sur une courte distance). Ce lac, petit pour un lac suédois (environ 7 km de long et une largeur très variable d'environ 200 à 500 m), grouillait littéralement de vie sous la forme d'innombrables "poissons-fourrage" ou "blanchaille " (surtout des gardons ou des rotengles) et de perches pesant souvent 250 ou 500 grammes, parfois un kilo, le maximum pour une perche étant de 4 kg, avec aussi de très nombreux brochets dont la plupart, comme toujours, étaient de petits brochetons allant de 50 ou 100 grammes jusqu'à 1 kg, qui mordaient souvent à répétition. Ceux de plus d'un kilo étaient nettement plus rares ou plus malins car ils mordaient beaucoup plus rarement. Je crois surtout que les gros brochets mangeaient les petits, les empêchant souvent de dépasser 1 kg. Les brochets sont cannibales. 

1964. Je ne sais plus très bien (je suis un vieux bonhomme) si j'ai déjà publié cette photo hivernale de l'antenne ondes longues de France Inter, à Allouis (Cher), haute de 308 m. Il faisait un froid de loup, à ne pas mettre un Michelet dehors.

En un peu plus d'un an, en pêchant énormément, je n'ai pris que deux gros brochets : un de 5 kg et un de 10,2 kg et 1,20 m de long, le brochet de ma vie (voir la photo ci-desous). Il m'a fallu 45 minutes pour vaincre sa résistance très puissante et le tirer enfin dans ma barque. Bien qu'âgé de 30 ans seulement et en très bonne forme physique, j'étais même fatigué. Bien sûr, j'étais frustré car cette prise a eu lieu juste après le frai. Avant le frai, elle aurait pesé, peut-être, 5 kg de plus (le poids de ses œufs). "Elle" car les brochets de plus de 5 kg sont tous des femelles et, en suédois, le brochet (gädda, prononcer yêdda) est féminin (hon, prononcer "hhhoun" en faisant entendre le h comme dans l'anglais "her" ou "house"). Seulement, avant le frai, n'étant pas spécialement affamée, elle n'aurait probablement pas mordu...

Le voici, ce monstre de l'eau noire du Strömsvattnet. Le petit Éric, à côté, mesure 90 cm, dame brochet 1,20 m.

 

Toulon, septembre 1954. La chaleur écrasante a presque vidé les rues. Au fond, nous voyons une partie du gigantesque cuirassé "Richelieu" (35 000 tonnes), armé, entre autres, de huit canons de 380 mm. Il était à quai, l'étrave tournée vers la ville, sur la promenade publique de la rade, et ouvert aux visites.

Madame Griffounette a grimpé tout en haut sur l'armoire afin de surveiller farouchement les activités de l'ennemi.

 

 

 

 

Ci-dessus : à Thoune (Suisse centrale, canton de Berne), je voyais cette célèbre chaîne de montagnes depuis mes fenêtres. De gauche à droite : l'Eiger ( 3 970 m), qui a coûté la vie à tant de courageux alpinistes, le Mönch (prononcer Meunch - le Moine), 4 099 m, et la Jungrau (pron. Youngfrao, la Vierge), 4 158 m. Certaines sources varient un peu sur les altitudes, notamment celle du Mönch, mais j'ai vérifié aux meilleures sources. La Vierge a bien raison de se tenir si haut si elle veut échapper aux satyres.

Les mêmes sommets, rosis au coucher du soleil. La Vierge est-elle rouge de confusion devant le Moine lubrique ?

La même photo que ci-dessus, agrandie.

Le Rhin à Iffezheim, en Allemagne, à environ 10 km à l'ouest de Baden-Baden et env. 30 km au nord de Strasbourg, sur l'autre rive. En face, avec le rideau d'arbres, c'est la France. Au premier plan, nous voyons le confluent d'un vaste bras mort avec le Rhin (qui, canalisé, coulait vraiment vite). Cette photo faite vers 1958 montre ce qui n'existe plus car, à cet endroit précis, l'Allemagne a construit, il y a quelques dizaines d'années, un barrage avec échelle à poissons pourvue d'une grande baie vitrée permettant l'observation, ce qui est très utile aux ichtyologistes. En amont du barrage, tout a changé avec des aménagements modernes et bétonnés, juste à côté de l'aérodrome de Söllingen-Hügelsheim, ancienne base de chasse canadienne devenue un petit aéroport avec industrie, commerce, etc. Il y a une écluse permettant aux transports fluviaux, qui sont vitaux (très importants, des millions de tonnes par an, entre autres pour les ports de Strasbourg et de Bâle), de continuer. Une route passe sur le sommet du barrage, permettant d'aller de France en Allemagne et inversement.

Le même endroit, un autre jour. Nous voyons une barque du service des voies navigables de Baden ("pays de Bade") et, au fond, une péniche qui remonte le fort courant du Rhin.

Le Rhin, photographié du même endroit que ci-dessus mais vers la droite, donc vers l'aval et le nord, en direction de Karlsruhe (à environ 30 km) et, beaucoup plus loin, de Wiesbaden, Koblenz (Coblence), la Lorelei, Remagen, Bonn, Köln (prononcer Keuln : Cologne), Düsseldorf, la Ruhr et, tout au bout, les Pays-Bas avec l'immense port de Rotterdam.

 

Ci-dessus, un autocollant que j'ai acheté avec enthousiasme en Suède, en 1970 (déjà). L'inscription du milieu, en majuscules, signifie littéralement : GARDE LA NATURE PROPRE (garde ou gardez, pas de différence en suédois). En français un peu meilleur : NE SALISSONS PAS LA NATURE. En 70, personne ou presque ne se souciait de cela en France.

Inscription du bas : Société suédoise de protection de la nature

 

Écriteau dans le parc zoologique de Göteborg (Suède, sur la côte ouest - le Skagerrak). Entrée libre par de multiples accès tout autour. Il se trouve dans un très grand parc appelé Slottskogen (La Forêt du Château), qui se caractérise par l'absence de château. Texte du haut : Ne nous tue pas à force de nourriture ! Plus bas : Nous avons... tant de mal à dire non !  Dans la bulle au-dessus de l'animal terrassé : Soupir ! ou : Gémissement !

Voici un sujet légèrement différent : les fleurs de mon ancienne voisine, il y a quelques années. Je trouve ce mélange de couleurs vives magnifique en plein soleil. Puisque vous visitez mon blog, je suis heureux de vous  offrir ces fleurs, qui ont l'avantage de ne jamais se faner.

 

 

 

 

 

 

 

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