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Nota : en français, les mois s'écrivent sans majuscule, mais les grands savants de ce site ne veulent pas le savoir.

 

Illustration ci-dessus : cette impressionnante couverture du "Fana de l'Aviation" (août 1979) montre une scène caractéristique de la Campagne de France de 1940 : un avion de reconnaissance français bimoteur Potez 63.11 est attaqué par deux chasseurs allemands Messerschmitt 109 aux performances et à l'armement très supérieurs. Le mitrailleur français tire sur le 2e Me 109 ; nous voyons les lueurs de départ de sa mitrailleuse de 7,5 mm. Sauf intervention de chasseurs français, les combats de ce genre finissaient, en général, très mal pour les bimoteurs français.

C'était prévisible depuis longtemps : devant la nullité incroyable et la malhonnêteté de toutes les "chaînes" de télévision (la radio ne vaut guère mieux), j'explose. Lisez ce qui suit et vous comprendrez immédiatement.

Je commence par des exemples concernant des films ou émissions de TV portant sur la IIe guerre mondiale mais attention, ces remarques sont valables pour tout ce qui est traduit, voire non traduit (original en mauvais français de journalistes et assimilés : la faune ignare de la TV). Je passerai à des sujets non guerriers un peu plus tard.

Le même problème (indiqué un peu plus bas) persiste depuis très longtemps déjà, par exemple dans la version française du film de 1976 "La bataille de Midway" (grande et très célèbre bataille entre 3 porte-avions américains et les agresseurs japonais qui, avec 4 porte-avions et une énorme flotte de cuirassés, de croiseurs, de destroyers et de sous-marins, voulaient envahir les îles américaines de Midway dans le Pacifique, début juin 1942, exactement six mois après l'infâme agression japonaise de Pearl Harbor (ce nom s'écrit sans aucun U et il est américain : il se prononce donc "Peurl (pas Perle) Hhhharbor" (le H se prononce dans la plupart des langues, notamment l'anglais et l'allemand). Cette bataille, dont le résultat me comble de joie (tous les porte-avions japonais (quatre) ont été coulés par les Américains, paraît-il "ramollis et décadents"), a été le tournant le plus décisif de toute la guerre du Pacifique (décembre 1941-août 1945), à laquelle elle a permis une évolution beaucoup plus rapide et bien plus favorable même s'il y a encore eu de nombreuses batailles sanglantes, mais très limitées (avec au maximum 30 000 soldats japonais contre 20 000 Américains, presque toujours beaucoup moins, avec peut-être une exception : Okinawa, vers la fin), sur les îles du Pacifique occupées par les Japonais, d'infâmes racistes qui, comme les nazis, méprisaient et massacraient (comme en Chine, qu'ils avaient envahie et massacrée brutalement), ou réduisaient en esclavage, les populations autochtones qui ne leur avaient jamais fait de mal. Inutile de dire que ces populations ont beaucoup aidé les Américains chaque fois qu'elles l'ont pu. 

Cette bataille de Midway est donc extrêmement importante, au même niveau que la Bataille d'Angleterre ou celles de Stalingrad (1942-43) et de Normandie (1944). On n'a pas le droit de raconter n'importe quelle idiotie à son sujet.

Je ne cite le film "La bataille de Midway" qu'à titre d'exemple, il est vrai ridicule et très énervant. La nullité des analphabètes de la télévision est la même partout, sans aucune exception semble-t-il.

J'ajouterai dès que possible quelques photos illustrant mes propos.

Alors, cette explosion ? Les idioties télévisées dépassent toutes les limites imaginables. Je viens d'entendre dire, dans une émission de TV "historique" américaine, que l'attaque de Pearl Harbor avait eu lieu en octobre 1941. Cela ne dit rien aux Français mais, normalement, cela ferait bondir tout Américain qui a été écolier au moins jusqu'à l'âge de onze ans : cette attaque ignoble a eu lieu le 7 décembre 1941, et "December 7" ou "PH" (prononcé "Pi-Hhhétch") est archi-connu de tout Américain avec sans doute, comme toujours et partout, quelques exceptions qui ne changent rien au principe de base. C'est comme si l'on déclarait, en France, que la Bastille a été prise en avril 1788 ou que Louis XVI a été guillotiné en 1812... Jamais les Américains n'oublieront "PH" ou "December 7".

Ci-dessous : dans presque toutes les émissions de TV parlant de Pearl Harbor (attaque japonaise), nous avons droit à des bouts de films montrant des formations de grands bimoteurs bidérives japonais qui n'ont absolument rien à voir avec Pearl Harbor. L'attaque a été exécutée par des avions embarqués (sur porte-avions) relativement petits, ayant à peu près la taille d'un chasseur ; il  n'y avait aucun bimoteur. Les porte-avions ne pouvaient en aucun cas recevoir des avions aussi grands, et encore moins les faire atterrir sur leur pont. Ces deux photos proviennent directement d'émissions de ce genre.

 

Les organismes de TV n'ont qu'un but : faire du fric. Tout le reste - correction historique, langage, voire intérêt des émissions - leur est parfaitement indifférent : ils s'en foutent totalement. Les" traductions" sont généralement atroces, et toujours farcies d'idioties. Les simples agents de police sont tous des "officiers", etc.

Idioties ? Voici quelques échantillons : comme les Américains (et les Anglais) appellent, en version abrégée, les porte-avions "carriers" quand il ne peut y avoir aucune confusion (version complète : aircraft carriers), toutes les "chaînes" de TV "traduisent" en français par "transporteurs" ou "porteurs" - c'est un exemple parfait de traduction stupide, débile, mot à mot. Cela s'explique par la nullité complète des "traducteurs" et "traductrices" minables, ramassés dans le caniveau et payés moins cher que les femmes de ménage pour un travail difficile, hautement intellectuel et qui exige de vastes connaissances. Les études universitaires de traducteur(trice) (donc après le baccalauréat) durent plusieurs années et ce n'est qu'un début élémentaire. Tout cela, la TV s'en fout totalement, son seul but étant de ramasser de l'argent sur notre dos à tous. La qualité des émissions, cela n'intéresse personne. Aucune marine au monde n'utilise de "porteurs" ni de "transporteurs", ce que les "traducteurs/trices" ignorent évidemment. Certains navires sont spécialisés dans le ravitaillement des autres navires en carburant, en munitions, voire en nourriture : ce sont des navires ravitailleurs, notamment des pétroliers ravitailleurs (équipés de tout un attirail impressionnant de tuyaux et autres sur le pont), jamais des "porteurs" ou "transporteurs". De toute façon, à la TV, incroyable mais vrai,  ces deux mots désignent les porte-avions. En écrivant ce qui précède, j'ai l'impression de rêver.

Ci-dessus, un bel exemple d'idiotie télévisuelle : " l'armée japonaise anéantie à Midway ". On aura tout vu. Pour mémoire : à part l'attaque initiale de l'île principale, de son aérodrome et de ses avions, la bataille de Midway fut une bataille purement aéronavale, uniquement entre les avions embarqués de chaque camp contre les navires de l'autre camp (à de grandes distances, à la limite d'endurance des avions, dont une partie furent perdus à cause d'une panne d'essence), tout spécialement les porte-avions, qui ne sont ni des "porteurs" (sic) ni des "transporteurs" (sic). Les équipages des navires des deux camps n'ont jamais vu les navires de l'autre camp. Les Japonais ont perdu leurs quatre porte-avions plus un croiseur et un ou deux autres navires de moindre importance, les Américains ont perdu un porte-avions sur trois : le Yorktown. Les avions partis des quatre porte-avions japonais (avant leur destruction par les Américains "faiblards" et "dégénérés") ont attaqué les îles de Midway, notamment l'aérodrome. Les installations y ont subi de gros dégâts et presque tous les avions (environ 127) basés sur l'île ont été détruits, notamment quelques dizaines de chasseurs Brewster "Buffalo" et Grumman "Wildcat" abattus en combat aérien par des chasseurs "Zero" beaucoup plus maniables.

Pour mémoire : ainsi que je l'ai déjà signalé dans la rubrique intitulée "Horreur à la télévision", j'ai déjà vu, dans au moins trois émissions de TV différentes, une formation de grands bimoteurs japonais bidérives (à deux dérives ; une dérive est la partie verticale de la queue d'un avion) dont on veut nous faire croire qu'ils ont participé à l'attaque de Pearl Harbor (voir les deux photos plus haut). C'est complètement impossible car ces avions étaient beaucoup trop grands. Pendant la IIe guerre mondiale, de 1939 à 1945, aucun bimoteur n'a opéré à partir d'un porte-avions. Tous les avions embarqués étaient des chasseurs ou des bombardiers légers et relativement petits. Il y a une seule exception mais elle confirme, en réalité, ce qui précède : en avril 1942, pour exercer des représailles contre le Japon et remonter le moral des Américains, seize (16) bombardiers moyens bimoteurs américains B-25 "Mitchell" (d'excellents avions), commandés par le colonel Doolittle qui pilotait l'un d'eux, ont décollé laborieusement, mais avec succès, du pont (trop court) du porte-avions "Hornet" escorté par le PA "Enterprise" et sont allés bombarder Tokio et quelques autres villes japonaises (en visant des usines et autres), mais ils ne sont jamais revenus se poser sur leur porte-avions car c'était impossible, le pont de ce navire étant beaucoup trop court pour qu'un B-25 pût y atterrir. Ils ont donc poursuivi leur vol, essayant d'atteindre la Chine, alors victime du Japon impérialiste depuis des années, et donc alliée des USA. Bref, ce fut une mission extraordinaire et unique. Toujours chevaleresques et appliquant leur fameux code d'honneur, les Japonais ont assassiné les quelques aviateurs américains qu'ils ont capturés. Ils ont répété cet exploit pendant toute la guerre : vraiment, ce sont des gens très bien.

Ceux qui s'intéressent à l'aviation, voire, plus largement, à l'histoire de la IIe guerre mondiale, connaissent depuis toujours (pour ainsi dire) les mêmes bouts de films de l'époque, réutilisés sans cesse par de prétendus "documentalistes" ignares et surtout fainéants, qui ne cherchent même pas à diffuser des documents correspondant vraiment au sujet. En aviation à la TV, le sujet montré le plus souvent est la Bataille d'Angleterre, une bataille PUREMENT AÉRIENNE (juillet-septembre 1940) dans laquelle, donc, les avions et les aviateurs (et l'organisation au sol de la Royal Air Force) jouent le rôle principal et même unique. Cela n'empêche pas ces escrocs imbéciles de nous montrer littéralement n'importe quoi : trois chasseurs français Morane 406 en

 

train de tirer en formation serrée, ce qui ne s'est jamais vu. De plus, il n'y a jamais eu de Morane 406 en Angleterre - on voit aussi un chasseur américain P-40 en train de tirer (il n'y en avait aucun en Angleterre en 1940, et c'est connu), et on voit les bandes alternées américaines, rouges et blanches, sur sa dérive (la partie verticale de la queue) - un chasseur allemand Focke-Wulf 190 qui se fait abattre et le pilote qui quitte cet avion (avec son parachute), mais le Fw 190 n'a été utilisé qu'à partir de 1942 - on voit aussi, presque chaque fois, le même bout de film montrant un avion embarqué (pour porte-avions) Fairey "Albacore" ou "Fulmar" (je ne les distingue pas très bien) volant vers la droite, en piqué ; cet avion n'a aucun rapport avec la Bataille d'Angleterre. Et ainsi de suite.

La photo ci-dessus, comme les autres de MS 406, ne peut avoir été prise, loin de tout combat, que pendant une séance organisée dans ce but car, en combat réel, les trois chasseurs d'une "patrouille" (section de trois) ne pouvaient en aucun cas voler aussi près les uns des autres (sauf dans la RAF, qui les avait forcés pendant des années à faire précisément cela, ce qui était une absurdité criminelle car cela empêchait ces avions de faire les évolutions indispensables en combat réel, d'où des pertes beaucoup plus élevées face aux chasseurs allemands, en 1940). De plus, un avion plus gros, multiplace et probablement bimoteur, ne se serait pas risqué devant les armes des chasseurs allemands dans le seul but de faire des photos. L'un des trois Morane est en train de tirer pour la caméra et vous pouvez constater que le terrible canon français (pour avions) HS 404 produisait des lueurs de départ impressionnantes qu'explique sa très grande puissance. Ce que nous voyons ici au-dessus des avions de gauche et de droite, c'est l'extrémité de l'aile gauche (bout arrondi) de l'avion volant juste à droite de son voisin, parce qu'il est légèrement penché vers la droite, soulevant l'aile gauche. Sous l'avion qui est au premier plan, nous voyons parfaitement l'antenne radio-sabre sous le ventre (évidemment escamotée avant l'atterrissage) et, à droite, le patin déjà anachronique, sous la queue. La plupart des autres avions de l'époque avaient déjà une roulette de queue, largement préférable, y compris le Curtiss H-75 qui, même avant le début de la guerre (septembre 1939), équipait largement la chasse française (4 groupes de chasse : GC I/4, II/4, I/5 et II/5) en même temps que le Morane-Saulnier MS 406 (10 groupes de chasse).

La photo ci-dessous montre quelques chasseurs français Morane 406- extrait d'un film militaire de l'époque (1940). On voit clairement, ici, la forme triangulaire caractéristique du Morane 406, un type d'avion aisément reconnaissable de toute façon. Il est inadmissible que toutes les chaînes de TV (qui ne font que copier les unes sur les autres... et inversement) nous montrent des Morane 406 "dans la bataille d'Angleterre". 

 

 

 

 

La photo ci-dessus montre bien l'aspect général du Morane 406 vu de côté, y compris la dérive triangulaire et le drapeau bleu-blanc-rouge peint sur sa partie arrière aux fins d'identification.

En anglais, "avion de chasse" (comme les Spitfire et Hurricane anglais ou les français Morane 406, Bloch 152 ou Dewoitine 520 de 1940, et aussi comme les Rafale, F-22, F-35 et Eurofighter de 2000-2020) - "avion de chasse" ou "chasseur", donc, se dit "fighter aircraft" ou "fighter" en anglais ; le parallélisme avec les termes français est parfait. Bien entendu, les débiles mentaux, les analphabètes de la télévision se croient obligés, à chaque occasion, de "traduire" le mot fighter (chasseur, avion de chasse) par "combattant". La stupidité, la nullité de ces détritus humains n'ont d'égale que leur prétention, car ils se prennent pour de grands experts très savants. Moi, je les crois bons pour la poubelle, pour la décharge d'ordures. En ce moment même, ils veulent imposer le remplacement de "chasseur", en aviation, par "combattant". Comme la totalité de la population (y compris les membres de l'Académie française et Mme Carrère d'Encausse) se laisse passivement influencer par la TV, je me demande jusqu'où cela ira.

Ci-dessous : la couverture du premier des deux numéros d'"Icare" consacrés à la Luftwaffe dans la Campagne (pas la Bataille) de France en 1940. J'avais annoncé la parution du livre d'Adolf Galland (traduit et édité par moi-même) pour mai 1985, et Jean Lasserre (détails après l'illustration ci-dessous) avait alors chamboulé son programme de parution pour incorporer le plus vite possible (je lui ai donné mon accord sans hésiter), dans le n° à paraître le plus proche, ma traduction du chapitre 9, " Pilote de chasse dans la Campagne de France ", l'un des chapitres du livre très connu du très célèbre général allemand Adolf Galland, qui était capitaine et pilote de chasse pendant ladite campagne et pendant la Bataille d'Angleterre puis jusqu'à fin 1941 (nomination par Göring au poste de "Général de la Chasse"). Dans ce numéro d'"Icare", paru en 1985 un peu après le livre (que j'ai traduit très fidèlement), 18 pages reproduisent ce chapitre 9 ainsi que de nombreuses photos d'époque ajoutées par "Icare".

Le 2e numéro consacré à la Luftwaffe a été publié quelque temps plus tard ; sa couverture est jaune.

Peut-être des gens sérieux et moins ignares pourraient-ils offrir leur aide - gratuite - pour éliminer toutes ces erreurs grotesques ?  Oui, ils pourraient, mais sans succès. Jean Lasserre, ancien pilote de chasse à la fin de la IIe guerre mondiale et en Indochine, puis longuement pilote de ligne, était devenu rédacteur en chef et, en effet, principal responsable de la magnifique revue d'aviation "Icare", publiée depuis plus de 50 ans (elle existe encore) par le Syndicat national des pilotes de ligne, et presque tous ses collaborateurs permanents (et bénévoles, je crois mais sans en être sûr) étaient et sont pilotes de ligne ; cette revue bénéficie du soutien d'Air France et de la plupart des entreprises de l'industrie aéronautique. Jean Lasserre (décédé il y a une vingtaine d'années) était un homme compétent, dévoué et très travailleur. Il a offert son aide (il me l'a dit), sauf erreur, à TF1 avant sa privatisation et à la 2, voire la 3. Cette proposition si aimable n'a jamais été acceptée. En effet, les nullards prétentieux de la TV sont convaincus d'être infaillibles ; ils savent TOUT mieux que tous les spécialistes, et ils refusent avec mépris toute proposition d'aide qui pourrait signifier qu'ils ne savent pas tout. S'ils recevaient des notes comme les écoliers (ce serait bougrement nécessaire et utile), ils obtiendraient péniblement de 0 à 8 sur 20. Ces crétins sont aussi prétentieux qu'ignorants, deux qualités inséparables, ce qui se comprend aisément.

Si vous croyez que nous avons ainsi atteint le maximum possible et imaginable de l’absurdité télévisuelle généralisée, c’est hélas une grosse erreur due à votre optimisme (« la TV ne saurait se tromper », etc.).

Dès la guerre de 1914-18, et encore plus nettement avant et pendant la IIe guerre mondiale (1939-45), de très nombreux avions de guerre avaient évidemment un pilote (ou deux) mais aussi, au moins, un deuxième membre d’équipage, sauf les chasseurs monomoteurs (et monoplaces : les monoplaces de chasse). Il pouvait être chargé de larguer des bombes sur l’ennemi ou de faire des photos (reconnaissance), ou d’observer ce qui se passait au sol, notamment au profit de l’artillerie amie ou de l’État-Major, désireux de savoir ce que faisait ou concoctait l’ennemi sournois (rôle de l’observateur). Surtout au début, ce deuxième membre d’équipage servait la mitrailleuse de défense, tirant sur les avions ennemis qui attaquaient le sien, en général par l’arrière. Il assurait donc les fonctions de mitrailleur : surveillance du ciel et défense contre les avions ennemis.

Très vite, cette fonction à bord – défendre son propre avion au moyen d’une mitrailleuse, voire de deux (jumelage) – fut occupée par un homme dont la seule fonction était celle de mitrailleur. Dans l'Armée de l'Air française, il était chargé de « la défense du ciel ». Cela signifie que, outre le tir à la mitrailleuse (si nécessaire), il surveillait le ciel en permanence, notamment au voisinage du soleil, pour découvrir à temps le ou les chasseurs ennemis qui s’apprêteraient à attaquer son propre avion, et si possible prévenir le pilote ou le commandant d’avion (c’était une fonction à bord, attribuée au pilote, au navigateur ou autre ; elle existe sans doute encore dans les avions de transport ayant plusieurs hommes d’équipage, comme le nouveau quadrimoteur européen de transport militaire Airbus A 400 M « Atlas »). S’il n’était pas trop tard, les autres membres de l’équipage pouvaient essayer d’échapper aux chasseurs ennemis et ils y parvenaient assez souvent (surtout si leur avion était escorté par des chasseurs amis) car leur mission n’était pas de se battre mais de rapporter des photos très utiles ou de précieux renseignements - dont des généraux terriens irresponsables refusaient parfois de tenir compte, ce qui a provoqué directement le désastre de Sedan (13-15 mai 1940) et la terrible défaite alliée de mai-juin 1940, avec occupation allemande de la France...

L'illustration en couleurs, en tête de cette rubrique, montre le combat désespéré d'un mitrailleur français contre deux redoutables chasseurs allemands Messerschmitt 109, en 1940.

Bref, l’homme chargé d’utiliser, si nécessaire, la mitrailleuse ou  le jumelage pour tenter de repousser les chasseurs ennemis, était un mitrailleur. Les avions (surtout des bombardiers) offrant la place nécessaire et dont les moteurs étaient suffisamment puissants avaient plusieurs mitrailleurs : au moins cinq dans les bombardiers quadrimoteurs lourds américains (ils servaient trois ou quatre jumelages de mitrailleuses lourdes de 12,7 mm et deux mitrailleuses simples montées dans les flancs de l’avion). Dans tous les cas, quand c’était possible, le mitrailleur avait en même temps une autre fonction à bord : radio (il était radio-mitrailleur), mécanicien navigant ou autre. Les autres membres d’équipages pouvaient aussi, bien entendu, utiliser d’autres mitrailleuses en fonction des circonstances : le pilote, le bombardier et le navigateur.

Les avions de guerre monomoteurs, notamment ceux de l’US Navy en 1941-45, ne pouvaient pas accueillir plus d’un mitrailleur, faute de puissance du moteur et de place dans le fuselage de l’avion. Cet homme, très exposé, était assis tourné vers l’arrière. Les avions américains de cette catégorie étaient soit des bombardiers, soit des avions torpilleurs et leur unique mitrailleur servait au début une mitrailleuse de calibre US .30 (soit 0,30 pouce, donc 7,62 mm). Les types  d’avions ultérieurs avaient un jumelage de mitrailleuses du même calibre.

Il est absolument ahurissant que, dans presque toutes les émissions de télévision, voire les films consacrés à la guerre (plus ou moins fidèlement), les mitrailleurs deviennent presque toujours, en « traduction » « française » exécutée (c’est le mot juste) par des imbéciles incurables,  des « canonniers » et même (c’est récent) des… « artilleurs ». Des artilleurs assis derrière le pilote d’un bombardier léger pour tirer à la mitrailleuse sur les éventuels chasseurs ennemis ! La débilité mentale n’a vraiment plus aucune limite. Je précise, pour les rares personnes qui ne voient pas bien la différence entre un mitrailleur et un canonnier ou un artilleur, qu’il n’y a aucun rapport, mais plutôt un abîme, entre un mitrailleur et les deux autres fonctions. Comme son nom l’indique, le mitrailleur mitraille, et ce à l’aide d’une mitrailleuse, c’est-à-dire d’une arme ayant une certaine ressemblance avec un fusil de guerre mais qui tire par rafales d’environ 10 à 100 coups (des balles) chacune... aussi longtemps qu’elle n’a pas tiré la totalité des munitions emportées. La cadence de tir des mitrailleuses est très élevée, spécialement les mitrailleuses pour avions : d’environ mille à mille deux cents coups par minute. 1 200 cps/min, c’est exactement 20 coups par seconde. Quand on s’en tient au fusil ou au pistolet qui ne tire qu’une balle à la fois, au maximum à une cadence d’environ 60 par minute, 20 coups par seconde paraît stupéfiant mais c’était très courant en 1939-45. La cadence de tir de certaines mitrailleuses était encore plus élevée, comme pour la fameuse MG 42 de l’armée de terre allemande : 1 500 coups par minute, soit 25 par seconde.

Ci-dessous: le sous-lieutenant René Pomier Layrargues (c'est l'orthographe correcte de son nom) vient d'abattre le plus grand as du monde (de loin) : le capitaine allemand Werner Mölders qui, indemne par miracle, a sauté en parachute avant d'être fait prisonnier par une unité terrestre française.. Cette jaquette (conception et maquette : Yves Michelet) de mon 2e livre d'aviation montre clairement l'armement de l'excellent chasseur français Dewoitine 520 : un terrible canon de 20 mm monté dans l'axe de l'hélice et quatre mitrailleuses de 7,5 mm (deux dans chaque aile), mais cet avion, s'il emportait un pilote, n'avait pas de "canonnier", lui non plus. Mölders (prononcer Meulderss ; le W allemand ne se prononce pas comme en anglais mais comme un V français ou anglais) a raconté sa mésaventure en détail : recevant de plein fouet une rafale d'obus de 20 mm et de balles de mitrailleuses, l'aile gauche de son Messerschmitt 109 et le poste de pilotage dans lequel il était assis ont été ravagés par ces projectiles qui ont failli le tuer (indemne, il a eu beaucoup de chance).

Les canonniers et encore plus, si possible, les artilleurs, sont chargés de tirer au canon. À part une exception (française en 1940, dans certains avions) qui nous mènerait trop loin (avec des canons excellents pour avions dont le calibre était de 20 mm seulement), les canons des canonniers ou artilleurs sont des armes énormes et beaucoup trop lourdes (vues par un aviateur). Il y avait quelques exceptions (canon antichar ou antiaérien Hotchkiss de 25 mm) mais les canons, au sens habituel du terme, commençaient en France (1939-40) par le célèbre canon de 75 (calibre : 75 mm – c’est le diamètre des obus tirés), avec aussi l’artillerie lourde et ses pièces de 105 et 155 mm. L’Armée de terre ne dépassait pas 155 mm et c’est encore le cas (les obus sont déjà très gros), pour des raisons évidentes d’encombrement sur les routes et dans les agglomérations, de force portante des ponts et des chaussées, de résistance du sol (qui est souvent trop mou), etc. Les canons de 75 mm pèsent presque une tonne, et c’est plus de quatre tonnes pour les gros calibres et, sauf cas très rares, il n’est pas question d’en monter (des 75) dans des avions. Cela n'empêche évidemment pas les grands "experts" de la télévision de nous raconter, par exemple, que le gros chasseur américain P-47 "Thunderbolt" était armé de "huit canons de 50 mm". Encore et toujours cette idée archi-fausse que "gun" signifie toujours "canon", et que les calibres anglais et américains sont en millimètres comme les nôtres (exemple : le canon français de 20 mm). Non, les chasseurs américains n'avaient pas de canons de 50 mm (les bombardiers non plus, qui étaient armés de mitrailleuses du même type) mais des MITRAILLEUSES (guns) de ".50 calibre", donc 50 centièmes de pouce (1/2 pouce), soit 12,7 mm. La mitrailleuse de 12,7 est très connue en France. Même quatre canons de 50 mm (4 seulement) auraient pesé si lourd - à leur poids déjà énorme, il faut ajouter celui des munitions...) que les ailes de l'avion en auraient été déformées, l'avion rendu inutilisable.

(c) Photographe : Yves Michelet - Copyright

Photo ci-dessus : un chasseur North American F-86 F "Sabre" au Salon aéronautique du Bourget (1955). Nous voyons très clairement les orifices de tir des trois mitrailleuses de 12,7 mm (.50 calibre, en anglais) de gauche ; il y en avait autant du côté droit de l'avion. Il était armé de six ".50 calibre GUNS" : pas des canons (!) mais des mitrailleuses de calibre 50, soit 12,7 mm (50 centièmes de pouce).

Je crois que vous avez compris depuis longtemps (je parle des lecteurs qui ne savaient pas encore tout cela, ce qui n’était pas un crime).  

Appeler « canonnier » ou « artilleur » un aviateur qui manie une mitrailleuse légère de 7,62 mm pesant environ 10 kilos  alors qu’un « vrai » canon pèse près d’une tonne, c’est tout simplement ridicule. C’est ridicule aussi si la mitrailleuse ou le jumelage a un calibre de 12,7 mm (.50 calibre US) car ce n’est toujours pas un canon même si elle (mitrailleuse simple, non jumelée) pèse plus de 50 kg avec une bande de 105 cartouches seulement (et l’affût, indispensable, pèse 23 kg).

Ces erreurs grotesques et systématiques proviennent d’une source inépuisable de bêtises pour les gens incompétents :

En anglais, le mot « gun », semble-t-il d’origine danoise mais peu importe, désigne un canon, c’est vrai. Seulement, « gun » s’applique à toute arme à feu, quels que soient son calibre, sa cadence de tir et la longueur de son tube (en français, ce tube est le… canon pour les armes de poing, les fusils et les mitrailleuses de tous calibres : pour les canons (à partir de 20 mm), le tube change évidemment de nom : c’est le tube).

Les cancres incurables sautent donc sur « gun = canon » sans rien savoir, sans rien connaître et, surtout, sans jamais chercher à s'instruire, à apprendre. Par exemple, un tout petit pistolet pour dame de 6,35 mm, voire encore plus petit (5 ou 5,56 mm) est aussi un « gun » en anglais (naguère, c’était un pistolet de manchon mais ce dernier est totalement démodé et n’existe plus). En 1938, 39 et 40, les avions de chasse britanniques (de la RAF), sauf quelques exceptions sans intérêt, étaient armés de huit (8) mitrailleuses légères, de calibre britannique .303, soit presque 7,7 mm. (Le calibre américain correspondant était de .30, soit 7,62 mm). Elles pesaient, ou pèsent, environ 10 kg chacune, plus les munitions sous forme de bandes de cartouches.

Dans tous les livres ou articles en anglais où il est question de ces chasseurs, ils sont souvent appelés, quand le type exact n’est pas précisé (« Spitfire », « Rageuse », ou «  Hurricane », « Ouragan »), « eight-gun fighters », des chasseurs à huit mitrailleuses (ni canons de 20 mm ni autre chose car chacun sait, et savait, qu’il était question des 8 mitrailleuses de .303).

À partir de 1941, les « Spitfire », notamment, reçurent deux canons français de 20 mm Hispano-Suiza HS 404, dits « Hispano » dans la RAF, fabriqués sous licence au Royaume-Uni : un dans chaque aile (ils sont très visibles – surtout leurs volumineux carénages aérodynamiques - dans les séquences filmées prises de dessous ou de dessus), mais il y avait encore deux mitrailleuses dans chaque aile. Les Anglais, qui ne connaissent pas les raffinements inouïs du mot « gun » apportés par des Français ignares, appellent encore « guns »  toutes ces armes, canons de 20 mm et mitrailleuses de 7,7. On peut lire souvent, dans les récits de combats : « He attacked the enemy aircraft, all guns blazing. » En français : « …, tirant de toutes ses armes » (ou : toutes ses armes déchaînées). Ici, le mot "guns" désigne donc à la fois deux canons et quatre mitrailleuses légères. 

Je le répète : il faut être un cancre et un débile incurable pour traduire « gunner » (dans un avion) par « canonnier » ou « artilleur » (incroyable). La seule traduction, c’est : MITRAILLEUR.   

Certains soi-disant « traducteurs » (-trices) ne tiennent pas compte du domaine particulier dont font partie les textes à traduire. Dans l’Armée de terre, spécialement l’artillerie, « gunner », c’est évidemment « canonnier ». Dans l’aviation britannique, française, allemande ou américaine, il n’y avait pas de canonniers et il n’y en a toujours pas. C’étaient des mitrailleurs. (Ils ont disparu, du moins à l’Ouest, quand sont arrivés les avions à réaction modernes, après la guerre, mais il n’y a pas de lien direct entre la réaction et la disparition des mitrailleurs, tout au plus un lien indirect dû aux grandes vitesses et à l’apparition des fusées air-air.)

Comme toujours, vos remarques, critiques et suggestions sont les bienvenues et je m’en lèche les babines.

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12 mars 2021

Voici le texte d'une communication que j'ai envoyée, il y a quelques jours, à quelques dizaines d'amis et de correspondants (vous en faites peut-être partie). Je crois qu'il pourrait intéresser d'autres lecteurs aussi :

À peine vous avais-je envoyé mon message précédent que j’ai vu une émission de TV – une de plus, mais « nouvelle » - présentée comme britannique (sur une "chaîne" de TV allemande mais peu importe) mais j’ai quelques doutes sur son origine, quoique, de nos jours, la bêtise et la nullité professionnelle soient la règle.

Presque toutes ces émissions « historiques » sont constituées par l’assemblage, dans un ordre quelconque, de bouts de films de l’époque qui sont presque toujours les mêmes. Depuis quelques mois, dans chaque émission consacrée à l’Angleterre dans la guerre, surtout en 1940, en 45 ou entre les deux, nous avons droit à une séquence manifestement redécouverte récemment dans les archives et, comme les autres, mise à toutes les sauces par les prétendus « documentalistes », voire « historiens », qui copient en permanence les uns sur les autres et réciproquement. On y voit Winston Churchill marchant dans une rue entre deux haies formées par une foule très nombreuse, très dense et absolument enthousiaste, qui acclame WC et lui fait des gestes amicaux. Je viens de voir cette séquence pour la 6e fois mais je doute fort qu’elle date de 1940 (même si l’on ne peut jamais savoir), prétendument pendant que Londres et d’autres villes étaient brutalement bombardées et ravagées par l’aviation allemande, avec tout de même 40 000 morts en 1940-41 sauf erreur, presque tous civils (femmes, enfants, hommes âgés…). Les Anglais appellent "The Blitz" cette période de bombardements allemands, surtout nocturnes pour échapper aux chasseurs de la RAF. Je ne crois pas que cet enthousiasme pour Churchill et cette joie évidente aient pu se manifester ainsi en 1940 mais je crois plutôt que cette scène a été filmée le 8 ou le 9 mai 1945, juste après la capitulation de l’Allemagne nazie. Là, en effet, la joie ne connaissait plus de limites.

Cette émission fait partie d’une série intitulée « La IIe guerre mondiale en chiffres » (avec quelques statistiques). Mais cette séquence de Churchill acclamé  n’était qu’un exemple inoffensif. Le pire arrive maintenant : au début de cette émission, venue d’Angleterre paraît-il, nous avons droit à PLUSIEURS bouts de films différents qui montrent des avions de chasse français Morane 406, en nombre non négligeable dont une formation entière de neuf avions au moins, « participant » à la si fameuse Bataille d'Angleterre. C’est d’autant plus inadmissible que ces avions sont parfaitement reconnaissables, vus de profil, avec leur fuselage assez épais en hauteur, l’antenne radio-sabre sous le ventre, la dérive triangulaire très reconnaissable et… le drapeau français sur cette dérive. Il s’agit des couleurs nationales françaises, bleu-blanc-rouge, disposées en trois bandes verticales très visibles (on espérait éviter ainsi l’attaque d’avions français par d’autres avions alliés, français ou britanniques), avec aussi le patin monté sous la queue, là où la plupart des avions, notamment tous les chasseurs de la RAF, avaient déjà une roulette de queue avec pneumatique, bien préférable. Depuis la guerre de 1914-18, s’inspirant de ce que faisaient les Français, les Anglais arboraient aussi un « drapeau » sur la dérive, mais d’un dessin très différent : beaucoup plus compact, ne couvrant qu’une partie de la hauteur de cette dérive et avec une bande blanche très étroite (probablement pour la rendre moins visible de loin, par les aviateurs ennemis). En 1939-45 (et avant aussi), ce drapeau anglais, appelé « fin flash », était resté à peu près le même, les couleurs étant dans l’ordre inverse de celui du drapeau français. Le mot « fin » (prononcé « finn ») correspond au français « dérive » en aviation. Ce n’est donc pas « l’aileron arrière », contrairement à ce que racontent les reuportêêêres de la TV.

Il est impossible que des Morane 406 - un type d'avion fortement dépassé lors de la Bataille d'Angleterre (juillet-septembre 1940) - aient participé à cette bataille.

L’un de ces bouts de films ne sert strictement à rien car on ne voit que deux avions, sans doute des Morane 406 mais peu reconnaissables, pendant environ 1 ou 2/10e de seconde, et ils disparaissent immédiatement : on n’a vraiment pas le temps de les voir, d’autant qu’ils sont sur les bords de l’écran. Cela ne saurait dissuader les soi-disant « documentalistes », qui mettent n’importe quoi dans les émissions pour remplir les 50 ou 55 minutes imposées par le « format ». C’est pourquoi l’on voit, presque dans chaque émission parlant de combats aériens en 1940 ou de 1941 à 45, souvent les mêmes bouts de films, notamment, en très gros plan, des mitrailleuses d’aile d’un chasseur britannique en train de tirer, avec les débris de l’opercule en toile qui fermait les orifices de tir, et aussi les deux canons de 20 mm montés dans l’aile gauche d’un «  Hurricane », ce qui est un anachronisme grossier car cet armement n’a jamais été employé dans la Bataille d'Angleterre. Dans ces deux cas, il faut vraiment connaître déjà la question pour comprendre ce que l’on voit, spécialement le tir de mitrailleuses. Il est probable qu’au moins 90 % des téléspectateurs non « avertis » n’y comprennent rien.

Bien entendu, comme dans presque toutes les émissions de TV « historiques », nous avons droit au défilé aérien allemand, sans doute vers 1935 ou 36, de dizaines, voire de centaines, d’avions… biplans et complètement démodés. Que la Luftwaffe n'ait employé au combat que des avions monoplans (pas biplans) sauf environ 40 Henschel Hs 123 sur 3 500 avions en tout, ne saurait déranger ces Messieurs-Dames, les génies de la documentation.

Voilà voilà. Finalement, c’est toujours la même chose : ignorance, incompétence, je-m’en-foutisme et malhonnêteté. Il est très facile d’acquérir rapidement les connaissances élémentaires dans ce domaine, qui permettent d’éviter toutes ces erreurs grossières, par exemple en étudiant quelques livres et leurs illustrations. En principe, un documentaliste sait où trouver ces quelques ouvrages, mais cela ne l’intéresse pas : il préfère raconter n’importe quoi, c’est moins fatigant et moins barbant que de faire son travail (pour lequel on est payé, tout de même…).

Il est inutile d'insister sur les idioties de ce genre : je crois que vous avez compris mais tout de même, montrer complaisamment des Morane 406 dans la Bataille d'Angleterre, ce n’est pas loin du record de stupidité. Pourquoi pas le Spad de Guynemer (1917) ? Patience, cela viendra.

Portez-vous bien, méfiez-vous toujours du virus et ne grognez pas contre les autorités (de tous pays dans le monde entier), qui sont peut-être débordées, mais elles font vraiment ce qu’elles peuvent pour nous sauver la vie. Finalement, la mesure la plus efficace, outre la vaccination, c’est la prudence personnelle à tout moment.

N’hésitez pas à me critiquer. Mais si mais si !

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Je compléterai cette rubrique (textes et photos) dès que je pourrai, dans la mesure de mes possibilités. Hélas, je ne travaille pas à la TV et je n'ai pas une horde de subordonnés à mon service. En compensation, je m'exprime en français, MOI : pas de "technologie" "sophistiquée" ni de décisions "anticipées" ou "initiées" comme, évidemment, en anglais amerloque... (j'en passe, et des tonnes).

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