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La télévision : vraiment n'importe quoi
La télévision : vraiment n'importe quoi
La télévision : vraiment n'importe quoi
La télévision : vraiment n'importe quoi

Au sujet de l'écran reproduit juste au-dessus de cette ligne : d'après ces experts, les USA ont eu 15 millions de morts dans la IIe guerre mondiale. Le chiffre réel est d'environ 400 000 (quatre cent mille), dans le Pacifique et en Europe (total général des pertes additionnées), mais je veux vérifier encore. L'Allemagne en a eu 5 millions, l'URSS environ 21 millions (nombre qui augmente chaque année ; les experts nous "vendront" bientôt plus de 30 millions de morts soviétiques) dont une majorité de civils, surtout assassinés par les Allemands, la France plus de 700 000 (en majorité des civils - femmes, enfants, bébés, vieillards - tués par les bombardements allemands et surtout anglais et américains, qui on tué environ 400 000 Français, autant que toutes les pertes militaires américaines, mais ce n'étaient que des Français, donc sans aucune importance pour les Américains : Roosevelt et autres).

Vérifications faites dans le "Petit Robert 2" (histoire et géographie plus les personnalités) de 1980 (la date est importante), l'URSS aurait eu 18 millions de morts (donc pas 21 ni les 26 que certains "historiens" veulent nous faire croire), les USA 298 000, la France moins de 600 000. Il semble que tous ces chiffres gonflent, avec le temps, par l'opération du Saint-Esprit, chaque pays croyant augmenter son mérite, son héroïsme, son prestige et ses droits moraux, voire territoriaux, en fonction de son nombre de morts. Je crains qu'il ne soit impossible de connaître la vérité (ou peut-être dans quelques siècles) car les archives historiques officielles de chaque pays sont des lieux très sensibles, leurs documents encore plus. Par exemple, l'Angleterre interdit la publication de nombreux documents (notamment sur Dunkerque et Mers-el-Kébir en 1940 ?), ce qui justifie évidemment les pires soupçons, notamment en France...

28 février 2021

Je viens d'entendre une dame à la radio, disant: "J'ai été surpri...". Ce n'est évidemment qu'un échantillon de ce que nous entendons toute la journée à la radio et à la TV. Pourquoi une forte majorité des francophones parlent-ils ainsi, comme des débiles mentaux irrécupérables ? Je crois que la principale explication est la volonté, consciente ou non, de suivre la mode comme les troupeaux de bovins ou de moutons suivent la bête qui les précède : il faut faire comme les autres, être comme les autres, aussi imbécile que puisse être le résultat. C'est ainsi (je parle du procédé, qui s'étend à toute la langue) qu'on détruit le français et tout le monde s'en fout. Bien des gens, même, disent carrément que je les emm..., que je les fais ... (ici, curieusement, quelques mots bien français quoique peu distingués).

17 novembre 2020 : voici un exemple typique du "français" que nous imposent les illettrés de la presse (plus radio et TV) : "  (...) je ne considère pas que le match est joué tant qu’on n’a pas terminé (...) ".   

C'est une citation exacte par copier-coller.

L'auteur de ces propos est une personnalité politique française de premier plan, très connue. Peu importe qui c'est exactement car ils s'expriment tous sans se soucier de la correction de leur français : sur ce point, ce sont des gougnafiers comme leurs modèles, les journalphabêtes (les journalistes français, qui sont analphabètes et bêtes).

4 novembre 2020 : pendant que l'affreux Trump imite les pires dictateurs africains et sud-américains ("J'veux pas partir, les autres sont tous des méchants et des tricheurs."), et s'accroche à son fauteuil du bureau ovale, nos admirables journalistes et saltimbanques célèbrent tous le grand acteur (de cinéma) Sean Connery mais le rebaptisent "Schön Connerie", ce qui n'est pas schön (en allemand, schön, c'est beau, bien...). Sean est la version écossaise du prénom irlandais  Shawn et se prononce Shawn (Schôhn, si vous voulez). Nos pauvres journalistes ont eu seulement 60 ans pour le remarquer, ce n'était évidemment pas suffisant. En compensation, ils nous ont inondés, pendant environ 55 ans, de "Sinn Connerie", ce qui n'est guère mieux. Quant à la célèbre chanteuse Joan Baize, qui n'est pas morte, elle se marre quand, aux USA ou en Angleterre, elle raconte que les Français l'appellent "John Baise". Je me demande qui ce John très féminin peut bien baiser. (Baiser = donner un baiser.)

Non, je ne critique pas systématiquement tout ce qu'on voit à la TV. Il y a environ 60-65 ans, les vieux ronchons et les éternels passéistes rejetant tout ce qui est nouveau prétendaient qu'il n'y avait jamais rien d'intéressant à la TV, qu'elle ce n'était pas au point, etc. 

Ce n'est pas de cela qu'il s'agit. (Tous les journalphabêtes français diraient, d'un air supérieur : "Ce n'est pas de cela DONT il s'agit" - incapables de parler français.) De même que tous les journaux ont une rubrique "Télévision" où l'on trouve souvent des critiques, parfois même peu sincères, peu honnêtes et d'autant plus acerbes, je me permettrai de publier ici ce que je trouve inadmissible, et dont on n'entend d'ailleurs jamais parler, probablement faute de compétence - y compris pour la langue française - des journalistes français (les journalphabêtes, qui sont journalistes, analphabètes et bêtes). La photo de mon écran de TV que j'ai mise en tête de cette rubrique vous donne déjà une idée des horreurs quotidiennes que cette bande de fumistes déverse sur nous en permanence. Ce ne sont PAS TOUS des fumistes mais il y en a beaucoup, incompétents en tout, et les gens sérieux devraient s'opposer à leurs idioties. À force de nullité et de français catastrophique, ils scieront la branche sur laquelle ils sont assis (pauvre branche), et cela a déjà commencé. Quand ils auront détruit le français (cette destruction est déjà très avancée), ils pourront toujours chercher d'autres emplois. Personne ne voudra d'eux, et sûrement pas les journaux ou les sociétés de TV en anglais, langue dans laquelle ils sont incapables de prononcer une seule phrase correcte (d'au moins 6 ou 8 mots).

Vous trouverez des détails et des informations, sur la langue française, ici même, sur ce blog, à la rubrique :

La langue française est en cours de démolition rapide

Veuillez noter que ce blog comporte TROIS PAGES (27 rubriques en tout) et que vous pouvez changer de page en cliquant sur le numéro voulu, habilement dissimulé en bas de la page qui est affichée sur votre écran :  1  2 3

Ne vous croyez pas attaqué(e) personnellement par ce que j'écris, ici ou ailleurs, sur la démolition systématique du français et les fautes, souvent énormes, qu'on entend en permanence. Ceux que je critique, ce sont les vrais responsables : d'abord les journalistes - les journalphabêtes - qui parlent et écrivent avec leurs pieds malodorants. Comme presque 100 % des Français les écoutent (ou au moins les entendent) à longueur de journée, 7 jours sur 7, ils sont inévitablement influencés par cette langue avariée. Voici un simple exemple parmi des milliers : en France, il n'y a plus de technique, oh non, quelle horreur, c'est "ringard" (sic), démodé : le seul mot acceptable est "technologie", un mot transposé directement de l'américain, donc un barbarisme, et qui est tellement mis à toutes les sauces, surtout par des littéraires ignares et stupides qui le répètent facilement 10 fois en 1 minute en croyant se gonfler d'importance, qu'il ne veut plus rien dire. Tout est "technologie" et "technologique" , depuis la fabrication d'outils préhistoriques en silex, il y a 20 000 ans ou plus, en passant par l'industrie textile et l'agriculture (la "technologie", sic, de la pioche et de la traite des vaches) et jusqu'au mode de cuisson d'une tranche de viande et à la façon d'ouvrir son parachute en chute libre ou d'utiliser un détendeur pour respirer si l'on fait de la plongée, sans oublier la "technologie" de remplissage de votre verre avec du vin. Le mot "technologie" existe en français mais dans un sens très limité et bien défini, que je vous laisse le loin de découvrir dans un dictionnaire, de préférence PAS le Petit Larousse, qui est rempli de bêtises. Le même phénomène navrant, pitoyable, est valable pour tout mot américain qui ressemble à un mot français. C'est lamentable.

Que faire ? Contrairement à ce que vous pourriez croire devant cette avalanche, ce déferlement d'américanismes (ou d'anglicismes) même pas compris, il est facile de lutter à condition de le vouloir : il suffit de le décider une bonne fois (pas  "une bonne fois pour toutes" - les horreurs ne sont pas toujours américaines) et de n'employer que des mots français corrects, dans leur sens correct, et pourquoi pas de prendre le contrepied des bêtises entendues ou lues 500 fois par jour grâce aux journalphabêtes : ne plus jamais dire "technologie" (-que) mais "technique" ou, selon les cas, procédé, méthode, système, matériel, installation, dispositif, appareil, machine, etc. Vous voyez à quel point la fainéantise et la nullité des journalphabêtes et de quelques autres démolissent le français : un seul mot faux, un barbarisme amerloque, remplace de 6 à 10 mots corrects français.

Coupables sont aussi tous ceux qui devraient résister et continuer à parler français, et auxquels l'État (donc nous tous) a payé des études supérieures très chères : ministres, Présidents de la République et autres. Les trois derniers présidents français, y compris l'actuel, parlent le "français" des journalistes, supprimant les liaisons et le féminin ("les mesures pri", "la viande bien cui", etc.), sans parler de tout le reste. Le pire est probablement l'ex-président François Hollande. Vraiment, il exagère. Les autres, y compris Macron, ne valent guère mieux, pas plus que Madame la Secrétaire perpétuelle de l'Académie française, qui parle comme les journalistes de bas étage qu'elle fréquente : c'est une honte. Il est curieux que cette dame au nom puissamment français, Madame Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuelle de l'Académie française, se permette de parler aussi mal la langue de ce pays. Elle devrait être la première à la défendre farouchement, bec et ongles, mais tout cela ne l'intéresse visiblement pas : elle é indifférent o fott deu frenssé.

Les enseignants ne sont pas en reste. L'une de leurs principales fonctions est d'enseigner le français même s'ils sont profs d'autre chose (maths, chimie, géographie, histoire...), et au moins de le parler correctement. Seulement, comme leurs modèles, les journalphabêtes, ils sont bien trop paresseux et mollassons, donc ils acceptent n'importe quoi, entre autres dans l'espoir d'être "populaires" parmi leurs élèves. Ils n'ont même pas compris que les enseignants les plus populaires et les plus respectés ne sont pas les démagogues qui s'aplatissent devant des enfants ou des ados mais ceux qui sont visiblement compétents, dont l'enseignement est bon, qui sont justes avec les élèves, peut-être rigoureux et sévères, et qui s'expriment correctement. Les autres devraient essayer enfin. 

Dernière "minute" (ce mot est exagéré car c'est un peu plus vieux que ça) : si l'on en croit les débiles mentaux de la télévision et leurs soi-disant "traducteurs" ou "adaptateurs" (sic) -adaptateurs, tu parles, il ne faut plus parler d'avions mais d'aéronefs, un mot dont ils ignoraient l'existence (comme celle d'"exponentiel" et autres) il y a encore trois jours. Le mot "aéronef" existe bien en français mais c'est un terme de spécialistes et à l'usage limité même pour ceux-ci. Pourquoi surgit-il soudain ? Comme d'habitude, les cancres et les nullards recourent aux moyens de traduction les moins chers, de préférence sur Internet (un bon dictionnaire anglais-français coûte beaucoup trop cher... Moi qui suis sérieux et consciencieux, j'en ai environ 300, achetés, sans avarice, en 40 ans de travail (la plupart dans des domaines précis comme l'aviation, la chimie, l'électrotechnique ou les machines-outils), et ils demandent à Google (gratuit et souvent grotesque) et autres de traduire l'anglais "Aircraft". Cela peut se traduire par "aéronef", c'est vrai et c'est un pur hasard, mais la seule traduction correcte, dans au moins 99 % des cas dans les émissions de TV (histoire de la guerre, etc.), est "avion" ou "avions". Encore un mot que ces c...rétins ont décidé de détruire. C'est vraiment incroyable. Il y a un cas où l'on ne peut pas éviter d'employer le mot "aéronef", qui désigne - pour être bref - une machine volante : quand on parle d'un porte-avions, on dit qu'il est équipé, par exemple, de "26 aéronefs". Cela signifie qu'il n'y a pas seulement des avions, par exemple 18 "Rafale" en version "Marine" (version spéciale pour porte-avions), trois autres avions (avions-radars à hélices ou autres) et 5 hélicoptères. Dans presque tous les cas, on parle soit d'avions, soit d'hélicoptères. "Aéronefs" est un mot qui existe, mais sorti directement de la traduction automatique Google par les cancres et les crétins habituels, qui ne parlent déjà plus d'avions mais d'aéronefs. Il faut bien reconnaître que les idioties de Google, c'est plus distingué que le français correct mais démodé, ringard, ridicule... Ce qui est le bon français, ce sont exclusivement les journalistes (les cancres de la classe de terminale) qui le décident, suivis fidèlement par le troupeau bêlant qui n'est même pas capable de se poser des questions, de penser.

N'écoutez pas les grotesques personnages qui ne parlent plus de porte-avions mais de "transporteurs" (sic), voire de "porteurs". Pourquoi ? Parce que les Amerloques, qui abrègent tout, parlent de "carriers" pour raccourcir "aircraft carriers", et c'est leur droit. Les Français ont évidemment l'obligation de singer les Amerloques, quoi qu'ils fassent ou disent. Ouste, à la niche les cancres. Parlons français.

Nota : veuillez excuser mes erreurs et surtout mes répétitions éventuelles. Par manque de temps très sévère, il m'est impossible de faire ici un travail parfait. Eh non, je ne suis pas parfait non plus... Commentez donc ce que vous avez lu sur ce blog (dans n'importe laquelle des 18 ou 19 rubriques), c'est toujours intéressant et cela fait plaisir.

Commençons par une série d'émissions de télévision intitulée Tank, diffusée par la station "Toute l'Histoire", qui est coutumière de diverses horreurs. Il y a aussi la série "Tanks vs tanks", je ne sais plus où exactement. "vs" est encore l'une de ces horreurs américaines que les débiles mentaux croient merveilleux et prestigieux d'employer. Le français "contre" est évidemment trop simple, démodé, ringard, insipide (c'est plutôt la stupidité de ces gens-là qui est insipide). Comme presque toujours, les émissions originales sont en anglais (américain, britannique, parfois canadien ou autre - australien, etc.) et les "traducteurs" et "traductrices" incompétents, comme toujours très mal payés par les mass media, la presse et les éditeurs, traduisent avec leurs pieds et, dans une vaine tentative de gagner ainsi leur vie, donnent la priorité totale à la réduction du temps passé à faire ce travail (souvent difficile, ce qui n'est pas une raison pour faire n'importe quoi,  au contraire). De même que nos journalistes, les journalphabêtes, ils se laissent misérablement influencer par la langue originale et le résultat est pitoyable. Je vous signalerai un peu plus tard une série d'émissions en anglais, sur l'aviation (un sujet assez difficile), qui est dans l'ensemble bien traduite ; cela prouve que c'est possible.

Mais revenons à nos moutons, les tanks, ou plutôt les chars en français. Comme beaucoup d'autres, les attardés de "Toute l'Histoire" se croient obligés de prononcer tous les noms ou mots allemands comme si c'était de l'anglais, ce qui est  une imbécillité évidente. Dans une émission toute récente, il a beaucoup été question du très célèbre char lourd allemand Panzer IV "Tiger", qu'ils prononcent "Taillegueur". La prononciation correcte est comme la française mais en remplaçant "gre" (Tigre) par "gueur", sans insister outrageusement sur la dernière syllabe (gueur) comme les Français en ont l'habitude. Comme bien d'autres "traducteurs" qui feraient mieux d'éplucher des patates (au moins, ils se rendraient utiles), ils nous racontent qu'on "ABAT" des chars ennemis. C'est une "traduction" mot à mot, très bête et impossible. En français, on abat des hommes (hélas) - des soldats - et des avions, jamais des chars car ils ne tombent pas sur le sol : ils y sont déjà (le "Tiger" pesait, paraît-il, jusqu'à 70 tonnes mais j'ai un doute ; 60 tonnes est certain). Il devait être relativement difficile d'abattre un char de 60 tonnes (tournoyant dans les airs comme un joli petit oiseau) et cela n'a pas changé.

Le célèbre commandant de char allemand Michael Wittmann, qui a fait de terribles ravages, avec son "Tiger", dans les rangs soviétiques (surtout les chars T-34) puis canadiens et britanniques en Normandie (1944, après le débarquement), a été promu au grade de "premier lieutenant" . C'est un anglicisme stupide et scandaleux. Quand on traduit dans le domaine militaire, la moindre des politesses (et la moindre honnêteté) est d'apprendre les appellations des grades au moins en français. "Premier lieutenant" (First lieutenant), c'est de l'américain. En France, on parle de LIEUTENANT, tout le monde le sait (sauf les "traducteurs" de carnaval). En français, les hommes réunis dans un char pour aller au combat ou pour s'y entraîner constituent l'équipage du char mais, dans cette série médiocrement francisée, on les appelle sans cesse "équipe", ce qui est vraiment ridicule. Ils ne jouaient pas au basket : ils faisaient la guerre dans un char et c'était terriblement dangereux.

L'armée allemande a lancé une opération, baptisée "Operation Blau". Sans doute pour faire semblant de prononcer à l'anglaise, ils disent "Blo" (au lieu de "Blao*) à chaque fois - c'est ridicule aussi. En allemand, au se prononce toujours ao. Cf. le célèbre Wernher von Braun (et von se prononce toujours fonn).

Personne n'est obligé d'apprendre l'allemand ou sa prononciation mais ceux qui l'emploient à titre professionnel ont le devoir moral de le faire. Naturellement, cette remarque s'applique à toutes les langues, chaque fois qu'on a affaire à elles (personne ne se permet de dire "Putin", comme "putain", pour Poutine). Je vous signale donc que "Panzer", qui, dans le domaine militaire, signifie uniquement "char", se prononce ainsi : panne- tsœur (comme la sœur d'un frère). Vous pouvez me croire : j'ai beaucoup travaillé pour le fabricant du célèbre char allemand "Leopard", qui est, depuis les années 1970, probablement le meilleur char du monde (dans ses versions successives, améliorées en permanence). Autour de 1975-1980, l'armée américaine voulait le commander à des milliers d'exemplaires fabriqués sous licence aux États-Unis, mais le gouvernement US a refusé car cela aurait porté atteinte au prestige national américain ! Les USA ont donc produit leur char "Abrams", équipé du canon allemand de 120 mm, comme le "Leopard". Après tout, on peut légitimement être d'avis que le canon d'un char est son élément le plus important.

Peut-être avez-vous noté que le nom du char allemand actuel, le "Leopard", succède au Panther et au Tiger des années 1943-45. Je me demande ce qui suivra (le futur char franco-allemand, conçu et étudié - enfin - sous une maîtrise d'œuvre allemande) car il n'y a plus de noms de grands félins. "Gepard" (guépard) est déjà pris, et c'est un félin de taille moyenne. Ah si, il y a encore le lion (Löwe en allemand, prononcer Leuveu), mais le lion est si galvaudé, il y en a partout...  Ce gros matou grognon n'intéresse personne (dans les chars de bataille - c'est leur appellation actuelle).

Le 8 octobre 2020, "Toute l'Histoire" diffuse une émission britannique sur le célèbre bombardier lourd quadrimoteur britannique Avro " Lancaster " (Avro, le nom du constructeur de cet avion, n'a, sauf erreur, jamais été mentionné dans cette émission.) Pendant toute l'émission, il est aussi question, en outre, du bombardier léger bien connu (et très faiblard) Bristol " Blenheim ", prononcé " Blenim " par nos génies français de la TV. Contrairement au terme correct, qui est " objectif ", ils parlent sans cesse de " la cible " (mais ce n'était pas du tir sur cible) et " d'aéronefs " au lieu d'avions : l'aéronef décolle... largue ses bombes... est abattu... revient à sa base, etc. TOUS les programmes de TV parlent de " cibles " et " d'aéronefs " mais ce n'est pas une excuse. On parle d'avions, tout simplement, mais ce terme est visiblement trop " commun ", vulgaire, courant, pour ces esprits si distingués et si supérieurs au vulgaire comme vous et moi (qui ai été officier de l'Armée de l'Air, membre du personnel navigant ou PN, et destiné à aller au combat, ou plutôt à voler au combat). Pour finir, certains héros sont décorés de " la croix de Victoria " (sic) par tous ces amateurs lobotomisés. Même en France, on dit " la Victoria Cross " depuis toujours. Cet exemple montre que les prétendus et prétentieux " adaptateurs ", qui refusent d'être appelés traducteurs, ne connaissent rien à la question et "traduisent" n'importe comment pour gagner quelques misérables centimes. Moi, traducteur pendant 40 ans au plus haut niveau international, je n'ai pas honte du mot de "traducteur", au contraire, mais il est vrai que j'alliais la compétence à un travail très soigné, très sérieux, méticuleux et précis.

Une petite remarque au passage : selon tous ces êtres supérieurs, y compris les journalistes-journalphabêtes, les avions décollent du tarmac et atterrissent dessus. Cette idiotie a remplacé " les avions rangés sur la piste ", l'un des nombreux exploits de ces cancres incurables. Imaginez les catastrophes si les avions étaient vraiment rangés sur la piste ou atterrissaient sur le tarmac : il y aurait des milliers de morts par jour, des dizaines d'avions de ligne détruits, et l'aviation commerciale ne pourrait plus exister

Si vous trouvez que je frappe trop fort, vous avez peut-être raison mais ce qui me met hors de moi, c'est de voir TOUS les individus minables qui parlent publiquement (radio, TV, personnalités diverses) démolir systématiquement leur propre langue par stupidité (" traduisant " tout mot américain par le mot français qui lui ressemble, ce qui est presque toujours grotesque) ou par prétention, en employant des mots " nouveaux " (prôner, exponentiel) auxquels ils ne comprennent rien. Demandez donc à un journaliste d'expliquer clairement le mot " exponentiel " qu'il vient d'employer : vous allez bien rigoler. Ce mot est fondé sur le calcul logarithmique, et les crétins de la presse au sens large n'ont jamais entendu ce dernier mot (logarithmique) car rien ne les intéresse sauf le cul et l'ennuyeuse politique intérieure - surtout le cul.

Parmi les mots martyrisés en ce moment même, qui sont remplacés par d'autres (mais restent détruits) à un rythme effarant par les journalphabêtes et les perroquets sans cerveau qui les imitent partout, on peut noter "gentiment", évidemment inspiré par l'américain "gently", qui ne signifie pas gentiment mais doucement, en douceur ; "The aircraft dived gently" = L'avion (pas l'aéronef) a piqué doucement" (ou lentement), pas "gentiment". Il y a aussi "évidence", qu'on aurait pu croire à l'abri étant donné l'évidence de son sens. Erreur ! Tous les perroquets bavards l'emploient dans le sens américain, qui est : signe, preuve (et aussi évidence mais seulement quand le contexte le justifie). Il est vraiment triste et même terrible d'entendre de bons scientifiques français, sans aucun doute très compétents, adopter bêtement le sens américain du mot "évidence" : dans le domaine scientifique, on entend l'américain très souvent - raison de plus pour se méfier et pour adopter le mot français : preuve, signe, etc. "There is no evidence of illness" ne signifie nullement "Il n'y a pas d'évidence de maladie" mais "Il n'y a pas de signe (ou de preuve, cela dépend) de maladie." Comme toujours, les journalphabêtes sont au-dessous de tout : "Il n'y a pas d'évidence de crime", etc. Ce n'est pas français, c'est un barbarisme parmi des milliers d'autres.

Il est vraiment bizarre de voir les journalistes et leurs imitateurs (singes, perroquets) toujours choisir un barbarisme de préférence au mot français. Ils cherchent ainsi à se distinguer et ils y parviennent : ils se distinguent comme totalement nuls, en tant que nullards incurables. Ils s'imaginent aussi qu'un mot français normal et correct, c'est "trop simple" (!), démodé, ringard. Ce qui est démodé et ringard, c'est de dire n'importe quoi comme les imbéciles que sont ces cancres devenus grands. Certains ne veulent pas utiliser le verbe "faire", trop commun pour les gens distingués. Résultat : une idiotie parfaitement ridicule, à savoir "effectuer des photocopies, des kilomètres, des photos, un détour", etc. à l'infini. Le verbe "faire" n'a rien de répréhensible. Les cas de ce genre existent dans toutes les langues (exemple anglais : to get).

Et voilà que tous les Français, si intelligents, si cultivés, si fins (c'est ce qu'ils s'imaginent avec leurs romans et leur prix Goncourt) ne disent jamais "entrer" mais uniquement "Rentrer", encore une idiotie. On rentre quand on entre une fois de plus, mais ils disent tous "Il est rentré dans l'Armée à 17 ans", "Elle rentre dans les ordres à 12 ans", "À son premier jour dans l'entreprise, il est rentré dans le bureau du PDG", etc. Surtout, ne dites jamais les mots suivants : comprendre, s'apercevoir (que, ou de...), se rendre compte, prendre conscience... C'est démodé et ringard aux yeux des imbéciles : il ne faut plus dire que "réaliser". Voilà qui est magnifique : un seul mot amerloque et faux, un barbarisme, pour remplacer une demi-douzaine de mots ou d'expressions français et corrects. Au lieu de "rentrer" dans son sens correct (entrer encore une fois), ils disent "re-rentrer". L'imbécillité est sans limites. Il y a une exception horrible aux yeux des idiots : quand on frappe à une porte, la personne qui est de l'autre côté dit encore : "Entrez !" bien que ce soit correct. Ce mot est certainement un vieux fossile qui sera bientôt remplacé par le merveilleux "Rentrez".

Ce sujet est sans limites. Regardez ici de temps en temps.

 

 

 

 

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